Chers amis brésiliens,
J'ai appris la mort de Vicente il y a à peine 3 heures et je suis pétrifiée par le chagrin que j'en éprouve et par la manière dont il augmente d'une heure à l'autre.
Je me rends compte petit à petit que je viens de perdre un ami, un frère, un soutien, un lien en Dieu, mon trait d'union avec le Brésil, ce pays que j'aime tant.
Je l'attendais, il devait arriver le 27 juillet, disparaître encore pour une autre visite de Prague, de Rome, en passant par Le Bourget, Chambéry/Grenoble, Brescia…. Revenir me chercher en Bretagne chez Anne ma fille qui a elle aussi tant de peine, à la fin du mois d'août, nous faire une première feijoade en Bretagne, pour me ramener à Paris avec tous mes bagages et pour une deuxième feijoade qui aurait réuni comme d'habitude, tous mes amis qui sont devenus les siens au fil des années.
Je me réjouissais tellement de le savoir en Europe jusqu'au 27 octobre, il serait parti en Turquie, en Grèce…. nous aurait rapporté des photos (beaucoup de photos!), des histoires, des sucreries, il aurait assisté à une représentation de La Traviata et il serait sans doute reparti encore pour revenir.
Raimondo, Éliane, Fatima, Maria, Clarissa, Icléa, Gracinha; Gefferson, Mercia, Bete, Suzana, Miguel, Auxiliador, Conceiçao, Georgette... vous tous, ses frères, ses amis, ses neveux et nièces chéris, "la professora" … n'oubliez pas que vous avez un appartement à Paris où vous retrouverez partout des traces de Vicente. J'ai perdu Vicente, je ne veux pas perdre le Brésil...
Vont me manquer plus que tout je crois les messages d'amitié et de fraternité dans le Christ que je recevais fidèlement à chaque Noël, à chaque fête de Pâques et à la Pentecôte.
Adieu, mon cher Vicente, tu nous as beaucoup aimés et je suis juste en train de me rendre compte à quel point.
Hélène
jun/2008
quarta-feira, 30 de julho de 2008
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